L’équipement moto obligatoire
Le casque moto : neuf, homologué et attaché.
– Obligatoire pour le motocycliste et son passager, il doit être homologué (avec l’obligation de la présence des 4 dispositifs réfléchissants), coiffé et attaché avec une jugulaire ou verrouillé. Il doit être conforme :
· Soit à la norme française : une étiquette verte NF. Cette norme tend à disparaître.
- une taille du casque mal adaptée à la tête de l’usager ;
- une jugulaire non attachée ou une attache trop lâche, ce qui revient au même en cas de choc
Il convient de :
- ne jamais l’acheter d’occasion
- le choisir parfaitement ajusté à sa tête, après avoir mis le casque sans en serrer la jugulaire, il ne doit pas bouger ni compresser la tête
- le fixer avec soin, la sangle devant toujours être correctement attachée et serrée
- veiller à la qualité anti rayures et antibuée de la visière, pour s’assurer une parfaite visibilité
- remplacer son casque obligatoirement après tout impact violent. Ou (préconisation) tout les 5ans.
Vous pouvez retrouver encore plus d’informations sur le casque sur cet article de blog.
Les gants.
Les gants sont des équipements moto essentiels et obligatoires pour le motard et son passager. Ils protègent les mains en cas de chutes et en cas d’intempéries. Contrairement au reste de la tenue adaptée décrite ci-dessous, les gants sont obligatoires car les mains sont souvent les premières à subir le choc. C’est dû au réflexe de vouloir se protéger ou se rattraper. Les gants protègent contre l’abrasion, les chocs, les griffures, ou encore les conditions climatiques comme la pluie. La législation exige qu’ils soient homologués CE (Conformité Européenne) et qu’ils doivent être conformes à la norme EN 13594, garantissant leur résistance à l’abrasion et aux impacts.
Un bon ajustement est crucial : les gants doivent couvrir les poignets et offrir une bonne liberté de mouvement tout en assurant une prise nécessaire sur le guidon. Lors du choix de vos gants, vous pouvez privilégier des gants en cuir pour leur robustesse ou des modèles textiles renforcés pour plus de légèreté. 
Des gants mal ajustés ou en mauvais état réduisent la sécurité et le confort de conduite. Pensez également à bien entretenir vos gants pour prolonger leur durée de vie et assurer leur efficacité.
La tenue adaptée
L’équipement moto du haut du corps :
Le blouson ou la veste
Seul un vêtement adéquat peut contribuer à éviter fractures, contusions et autres très graves brûlures par abrasion.
Toute tenue légère en deux-roues motorisé est à proscrire. Les matières synthétiques de type nylon sont à éviter absolument. En cas de glissade, elles fondent sur la peau, entraînant alors de très graves blessures par brûlure, difficiles à traiter, avec des conséquences parfois irréparables pour les tissus.
- un blouson renforcé au niveau des coudes et des épaules ; certains sont aussi équipés d’une protection dorsale, d’un airbag, d’autres sont imperméabilisés et équipés d’une doublure amovible matelassée.
- du cuir ou des textiles anti-abrasion pour protéger les zones du corps les plus exposées aux brûlures en cas de chute.
L’équipement moto du bas du corps :
Le pantalon :
Contre les chutes et les diverses projections que l’on reçoit en roulant (gravillons, insectes, par exemple), un pantalon moto est indispensable. Traditionnellement en cuir pour résister à l’abrasion du bitume, parfois « coqué » aux genoux et renforcé aux points d’impact les plus fréquents, il se décline aujourd’hui en jean doublé de tissu en kevlar indéchirable garantissant un look plus passe-partout et une bonne protection. L’essentiel est de veiller à ce que la doublure de confort ne soit pas en nylon synthétique, pour ne pas fondre sur la peau en cas de glissade. Les pantalons en textile sont le plus souvent antifroid et anti-pluie et se portent plutôt en surpantalon.
Les chaussures : montantes évidemment !
À la différence du blouson ou des gants, il est fréquent de garder ses chaussures aux pieds toute la journée, une fois descendu de moto. Le confort et l’esthétique priment généralement sur la sécurité, bien que les pieds soient particulièrement exposés en cas de chute. Si les sandales sont évidemment à proscrire, il est possible de concilier les exigences de confort, de style et de sécurité. Le premier réflexe en cas de perte d’équilibre à moto est toujours de poser le pied. De la contusion à la fracture, en passant par l’entorse, pieds et chevilles sont en première ligne…
Les accessoiristes proposent de nombreux modèles de boots et bottes spécifiques, mais il est également envisageable de porter des chaussures « de ville » à moto. En choisissant des modèles à tiges hautes, la malléole sera couverte et moins exposée. Des modèles de type randonnée peuvent remplacer honorablement des bottes moto. Comme pour tous les autres accessoires, les chaussures devront tenir fermement aux pieds. Des modèles disposant de languettes reliées à la chaussure protègent contre les infiltrations d’eau. Bien entendu, le cuir (épais de préférence) est à privilégier. Plus solide en cas de chute, il résiste quelque peu à l’eau. L’été venu, les modèles en toile ne sont pas recommandés. Enfin, une bonne chaussure de moto doit être souple et offrir un bon ressenti des commandes.
L’équipement Moto : Autres
Les protections dorsales
Elles ne sont plus l’apanage des pilotes de vitesse depuis longtemps. Les protections dorsales sont maintenant adoptées par les motards de route, et ils ont raison. Intégrées au blouson ou indépendantes, ces protections dorsales de dernière génération sont capables d’atténuer les lésions à la colonne vertébrale. Ce n’est pas pour rien que la dorsale est obligatoire sur piste depuis 1991. Son port reste à la guise du motard de route. Inconfort, encombrement à pied, prix sont autant d’arguments qui ne plaident pas en sa faveur. À l’instar des autres équipements, une dorsale doit être à la bonne taille. Une fois en place, blouson et casque enfilés, elle ne doit pas gêner les mouvements.
Le fonctionnement d’une dorsale : mieux comprendre le choix de l’équipement moto
Le principe de fonctionnement d’une dorsale est de transférer, du canal rachidien vers les parties molles du corps, l’énergie de l’impact. Une dorsale qui ne couvre que la colonne vertébrale présente un intérêt limité. Les modèles les plus sécurisants couvrent l’épaule et la clavicule. Les bretelles ont un rôle de portage en mode piéton. Le bon maintien de la dorsale, pour éviter de découvrir le rachis en cas de glissade, repose d’une part sur la ceinture abdominale et d’autre part sur l’éventuel second serrage situé au niveau du sternum. Un modèle à serrage unique sera toujours plus enclin à se déplacer, donc il est important de veiller à bien choisir une dorsale avec un double serrage.
Ne pas négliger l’équipement du passager !
Emmener un passager à l’arrière est une lourde responsabilité. L’équipement du passager se limite souvent à un casque inadapté et des gants usés. Un accident ne se prévoit pas, et l’équipement est indispensable pour le conducteur comme pour son passager. Quand le duo est régulier, l’investissement dans une tenue complète s’impose. Casque, blouson et gants doivent être à la bonne taille, bien ajustés et en bon état.
