Les différant changement d’adhérence
Changements d’adhérence à moto, comment rester en sécurité ? De nombreux indices permettent de prévoir une modification des conditions d’adhérence. Environnement, météo, géographie des lieux, fréquentation… En étant attentifs à certains signaux, nous pouvons éviter les pièges les plus courants.
CHANGEMENT D’ADHERENCE DU A L’ HUMIDITE
Même lorsque la route est sèche, il est possible de se retrouver brutalement sur un sol humide. Certaines zones en sous-bois gardent l’humidité sur la chaussée : après la pluie ou la rosée du matin. En ville, les dispositifs d’arrosage automatique des plates-bandes sont en action le matin et le soir (en dehors des heures les plus chaudes de la journée). Se méfier donc, aux abords de ces massifs fleuris ou engazonnés (séparateurs de voies, carrefours giratoires, etc.) car l’eau ruisselle souvent sur la route. En rase campagne, ce sont les cultures de céréales qui sont arrosées continuellement… Il est possible de détecter une zone ayant essuyé une averse en repérant les essuie-glaces en marche des véhicules croisés.
CHANGEMENT D’ADHERENCE DU A LA CHALEUR
Sur une route au revêtement non uniforme, se méfier des zones rapiécées repérables à une couleur ou un grain différent (rebouchage de tranchées ou de nids de poule, etc …) qui peuvent ramollir sous l’effet de la chaleur. De même, le produit bitumeux utilisé pour colmater les fissures devient lui aussi rapidement mou lorsque la température dépasse les 25°C. Autre changement d’adhérence inquiétant : gare également aux routes qui n’ont pas été rincées par la pluie depuis longtemps. Recouvertes de poussières et de résidus de gomme, elles peuvent être aussi glissantes qu’une chaussée mouillée.
MATERIAUX GLISSANTS
Les résidus de terre ou de boue sont courants à certains endroits. On les trouvera par exemple à l’entrée et sortie de carrières, à proximité des chantiers, et des chemins desservant des zones cultivées. La signalétique peut s’avérer dans ce cas fort utile (panneau carrière, sortie de camion). Si vous observez la présence de véhicules de travaux publics, tant en stationnement qu’en mouvement (tractopelles, chargeuses, tombereaux, décapeuses, …). Cela peut aussi augurer de la présence de graviers et/ou de chaussées gravillonnées. Chaque saison apporte aussi son lot de désagréments : travaux agricoles au printemps et l’été, amas de feuilles mortes l’automne (zones boisées, allées urbaines). En ville, les rues pavées, les marquages au sol (bandes blanches, passages piétons) et les pièces métalliques (plaques d’égouts, trappes de regards télécoms, pontages de chaussées suspendues, etc) sont particulièrement glissants en période pluvieuse.
LES CHANGEMENTS D’ADHERENCE CAUSES PAR LES HYDROCARBURES
La voie extérieure d’un carrefour giratoire est très souvent souillée de traces de gasoil et de dépôts de gomme. C’est aussi le cas des voies d’accès aux stations-service et surtout de la plateforme d’utilisation des pompes à essence. Les zones industrielles sont les endroits où les camions dont les bouchons de réservoir ne sont pas étanches perdent le plus de carburant (entrées/sorties d’entrepôts, ronds-points). Afin de rester en sécurité, se méfier également des routes jouxtant un aéroport (dégazage de kérosène) et des chaussées dont l’enrobé est neuf (ressuage).
A RETENIR
Par temps sec, se méfier des dispositifs d’arrosage automatique et des zones à l’ombre au petit matin.
La présence d’engins de TP annonce des résidus glissants (terre, boue, graviers …)
Une route sèche, encrassée depuis plusieurs semaines (mois), peut s’avérer aussi glissante qu’une route mouillée.
Lien vers l’article sur le regard
Quelques fois, malgré toutes nos précautions, la glissade arrive … Pensez à bien vous assurer : Mutuelle des Motards