Améliorer le confort ou les aspects pratiques de sa moto passe souvent pas la pose d’accessoires. L’offre est d’ailleurs pléthorique, mais sans basculer dans une énième version de la « batmobile » ou de la moto de James Bond, il reste un juste milieu.
POURQUOI LA POSE D’UNE PRISE USB S’IMPOSE DE PLUS EN PLUS ?
Pour alimenter un GPS, recharger un téléphone ou un des nombreux objets du quotidien connectés, disposer d’une possibilité de recharge à bord est très appréciable. Or, si les motos haut de gamme récentes disposent de ce type de chargeur dès leur sortie d’usine, de nombreuses motos en sont encore dépourvues. Trop âgées ou trop basiques pour ça ? Il est pourtant facile et peu onéreux de prendre votre revanche en faisant de votre deux-roues préféré un « engin connecté ».
Pour une poignée d’euros, vous pouvez faire l’acquisition d’un kit de recharge USB « prêt à l’emploi ». C’est-à-dire une prise (étanche) munie de son support à visser et du câblage adéquat sur lequel est greffé un fusible (également fourni), le tout sous blister… mais sans explication de montage ! Bien entendu, pour un électricien, ce type d’installation est tellement évident qu’il se passe d’explications. Mais pour le néophyte, cela peut être source de tracas, de questionnements ou d’inquiétudes. Alors reprenons dans l’ordre.
DEUX TYPES DE CONNEXION POUR LA POSE D’UNE PRISE USB
D’abord, souvenez-vous que sur une moto (enfin sur la plupart), il existe une batterie et un alternateur pour la recharger. Pour brancher un accessoire de ce type, il faut donc le relier à la batterie. Or, deux types de connexion sont possibles : avant ou après contact.
PREMIER TYPE DE CONNEXION :
La première consiste à connecter chacun des deux fils du câblage fourni à une borne de la batterie (rouge+ , noir-). Les seules précautions à prendre consistent à s’assurer, d’une part de la présence d’un fusible sur ce câblage. D’autre part, que le passage des fils reste éloigné de toute source de chaleur (le moteur). Enfin, pour éviter un court-circuit, la fixation du câblage lui interdit tout frottement (risque à terme de dénuder un fil). Le plus simple est de longer le faisceau électrique et de fixer ledit câblage avec des colliers plastiques.
L’avantage de cette connexion est évidemment sa grande simplicité de mise en œuvre. L’inconvénient, c’est que la batterie alimentera la prise en permanence, avec ou sans clé de contact. Or, si la consommation de la prise en elle-même est insignifiante, ranger votre moto au garage le soir avec un GPS resté en place (et donc connecté) ne sera pas sans incidence directe sur l’état de votre batterie.
DEUXIEME TYPE DE CONNEXION :
La deuxième solution consiste à effectuer une connexion après contact avec une alimentation de la prise interrompue dès que le contacteur est coupé. Pour cela, différents cas de figure sont possibles. Soit votre moto possède une connectique dédiée aux accessoires. (Elle est généralement derrière le phare, mais vérifiez la documentation technique de la moto) ; soit il existe (ou pas) un emplacement libre dans la boîte à fusibles. Notez que, dans les deux configurations, il va falloir vous munir d’une cosse adéquate. S’ensuit un principe de montage similaire. Connectez le fil noir à la borne négative de la batterie, et le positif (fil rouge) à l’emplacement libre de la boîte à fusibles. (Dans ce cas, il est judicieux de récupérer le kit de montage de la prise USB, pour s’assurer que celui-ci est correctement calibré). Si rien n’est prévu sur votre machine, sachez que rien n’est perdu, puisqu’il est toujours possible de venir connecter le fil rouge sur le bouton rouge en parallèle sur un équipement déjà en place (le klaxon, par exemple).
Vous voilà paré, plus d’excuses pour ne pas poser cet équipement de plus en plus indispensable sur votre moto. 🤗 Allez, c’est parti pour la balade !